Comme d’autres entrepreneurs luxembourgeois ou français frontaliers du Grand Duché, vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté d’assurer la pérennité de votre projet entrepreneurial. Pour atteindre votre objectif, construire un business plan est une phase essentielle avant de vous lancer. Et ce, afin de vous aider à prendre les bonnes décisions et à convaincre d’éventuels partenaires financiers. Mais que doit-il contenir ? Voici les 7 étapes clés pour réussir la rédaction de ce dossier à fort enjeu !
Tout ce qu’il faut savoir sur le business plan
Qu’est-ce que le business plan ?
Le plan d’affaires (en français) ou business plan est un document détaillant par écrit toutes les informations concernant un projet entrepreneurial et ses perspectives d’évolution durant ses premières années de mise en œuvre.
C’est l’étape finale avant l’aboutissement de la concrétisation du projet.
Pour être efficace, ce dossier doit être complet, précis, clair, bien structuré et vendeur.
Quand faut-il préparer un dossier de business plan ?
Cet outil stratégique est bien évidemment essentiel lors d’un projet de création d’entreprise.
Mais il l’est tout autant dans d’autres cas de figure : reprise d’une société, développement de l’activité de l’entreprise (lancement de nouveaux produits ou services).
La rédaction d’un business plan doit être faite au bon moment. C’est-à-dire après avoir validé votre business model (modèle économique), mené une étude de marché et choisi le statut juridique de la structure le cas échéant.
À quoi sert-il ?
Rédiger un business plan lors d’une création d’entreprise n’est certes pas obligatoire. Pourtant, c’est une étape cruciale pour l’entrepreneur !
Il permet de :
- Valider/ajuster les choix du porteur de projet. Ce document lui permet d’avoir une vue globale (points forts, points faibles, opportunités…) afin de s’assurer que la stratégie adoptée est la bonne ou d’affiner certains points clés.
- Convaincre des partenaires de soutenir ou rejoindre ce projet viable et rentable. C’est un véritable argumentaire pour appuyer une demande de prêt vis-à-vis d’un établissement bancaire, lancer une levée de fonds auprès de potentiels investisseurs ou trouver de nouveaux associés.
Il s’agit donc d’un support de communication auprès de partenaires (commerciaux, financiers…), mais également d’un outil de pilotage en interne pour s’assurer de prendre les bonnes décisions avant le lancement d’un projet.
Faut-il traduire un business plan ?
La réponse est oui ! La barrière de la langue pourrait constituer un frein à la réussite de votre projet.
Au contraire, proposer les données de ce dossier dans la langue de vos potentiels partenaires et investisseurs étrangers est essentiel pour développer votre activité, notamment à l’international. Langue des affaires, l’anglais s’impose comme un incontournable. Mais traduire dans d’autres langues est également un choix pertinent. Par exemple, opter pour le luxembourgeois, le néerlandais ou l’allemand si vous envisagez de commercer dans le Benelux est une option porteuse. Vos efforts de traduction vous permettent de vous démarquer et d’inciter des financeurs des pays concernés à investir dans votre business.
À condition que les documents soient traduits de manière professionnelle, à la hauteur des enjeux. La moindre approximation ou erreur de traduction risquerait de mettre à mal la confiance de vos interlocuteurs.
Il est impératif de confier cette mission d’expertise à une agence spécialisée en traduction financière et juridique comme Tradulux. Cet expert mobilise des traducteurs professionnels natifs, aguerris aux traductions de documents d’affaires comme les business plans. Ils comprennent et restituent précisément dans la langue cible toutes les informations juridiques et financières, gage de votre crédibilité auprès des publics visés. Un levier efficace pour concrétiser votre projet !
Construire un business plan : 7 étapes à suivre pour réussir
Si chaque projet entrepreneurial est différent, un business plan réussi doit suivre une certaine logique et être structuré avec les mêmes parties.
1. Commencez par l’exécutive summary
Il s’agit d’une présentation synthétique du projet et du business plan. Elle résume l’ensemble des informations délivrées dans le dossier.
Très courte (1 à 2 pages), cette partie introductive est essentielle, car elle doit susciter l’intérêt du lecteur. C’est-à-dire lui donner envie de poursuivre la lecture, mais aussi le convaincre de s’intéresser au projet.
Il faut donc la travailler pour qu’elle soit attractive et “vendeuse”.
2. Présentez le projet
Cette partie vise à exposer le projet dans sa globalité et à présenter l’équipe qui le porte.
Voici les différents éléments à détailler :
- La nature du projet et le potentiel de l’offre envisagée : secteur d’activité, caractéristiques, réponse apportée à quelle problématique, cibles visées, zones géographiques couvertes, performances attendues…
- Le profil des membres concernés : diplômes, parcours, expériences, valeurs et visions communes… L’idée est de démontrer que l’équipe constituée possède les compétences complémentaires nécessaires à ce développement entrepreneurial.
L’enjeu est de répondre aux questions “quoi, qui, pourquoi” afin que les lecteurs de ce document aient une vision claire du projet.
Bon à savoir : certains fournisseurs ou partenaires (organismes privés ou publics, BPI, CCI…) soutiennent d’ores et déjà le projet ? Indiquez-les pour gagner en crédibilité auprès de potentiels investisseurs.
3. Réalisez la présentation du produit ou service
C’est le moment de décrire précisément le produit ou service vendu.
Cette description s’adresse à des personnes qui ne connaissent pas forcément le domaine d’activité concerné. Veillez à ce qu’elle soit compréhensible pour tous les publics.
Évitez l’utilisation d’une terminologie trop technique qui rendrait la compréhension difficile pour des non-initiés. Illustrez avec des schémas, des infographies, des dessins pour faciliter l’assimilation des données exposées.
4. Intégrez la synthèse de l’étude de marché dans le business plan
Vous avez réalisé une analyse approfondie du marché visé par votre entreprise. Dans le business plan, synthétisez les données collectées et les conclusions tirées concernant :
- Les tendances : évolutions et perspectives du marché
- La demande : attentes clients, habitudes de consommation, critères d’achat, budget…
- L’offre existante : concurrents directs et indirects, positionnement, tarifs pratiqués…
- La conjoncture : facteurs extérieurs (environnement politique, social, économique, légal…) impactant le projet.
Ainsi, vous démontrez la faisabilité et la viabilité de votre projet, car il répond à un besoin bien réel et se positionne sur un marché au potentiel suffisant.
À partir de l’analyse de la concurrence, est identifiée la valeur ajoutée de votre produit/service. Ces atouts concurrentiels sont une preuve que le positionnement de l’entreprise est porteur.
5. Expliquez le business model choisi et la stratégie commerciale envisagée
Cette étape sert à présenter le modèle économique retenu, c’est-à-dire comment l’entreprise va créer de la valeur par son activité et générer du profit.
C’est également l’occasion de détailler la stratégie commerciale (mix marketing) identifiée comme porteuse pour pénétrer le marché visé et les pistes envisagées pour développer l’activité.
Il s’agit de définir les 4 éléments suivants :
- La politique de prix : grille tarifaire, réductions, tarifs régressifs…
- L’offre produit/service : différentes gammes ou versions, packs…
- La stratégie de distribution : canaux de vente (boutiques physiques, en ligne…)
- La stratégie de communication.
6. Fournissez le prévisionnel financier
Il s’agit de la partie strictement financière du business plan. L’objectif est de démontrer que le projet est rentable et que votre analyse chiffrée repose sur des bases solides.
Ce dossier financier comprend notamment :
- Le tableau des investissements
- Le compte de résultat prévisionnel pour les 3 premières années
- Le calcul du seuil de rentabilité (chiffre d’affaires minimum)
- Le plan de financement initial et à 3 ans
- Le prévisionnel de trésorerie pour garantir une bonne gestion entre les entrées (CA…) et les sorties (TVA, impôts et taxes, achats marchandises…).
7. Indiquez la structure juridique retenue
Cette dernière partie concerne la détermination du statut juridique identifié comme le plus favorable au projet : fiscalité, régime social…
Si la SARL et la SA constituent les 2 formes juridiques les plus plébiscitées au Luxembourg, d’autres statuts (comme la SAS) peuvent être plus avantageux.
Pour aller plus loin vous pouvez retrouver notre guide sur les statuts juridiques pour créer son entreprise au Luxembourg.
Bon à savoir : pour vous aider, découvrez un modèle de business plan proposé par Bpi France – Création que vous pouvez personnaliser.
Pour assurer la réussite de votre projet entrepreneurial, ne négligez pas le business plan ! En le structurant de manière rigoureuse, ce dossier vous permet de valider vos choix et d’inspirer la confiance de vos investisseurs. En optant pour une traduction professionnelle, vous élargissez le potentiel de vos partenaires à l’international.